« Always be kinder than you feel.»
Davis Charlie
SEAN MCLOUGHLIN - GRYFFONDOR - SEPTIÈME ANNÉE
Une enfance heureuse, une famille unie, des rires et un peu trop de friandise, c'est ce dont rêvaient tous les enfants et le petit chanceux, l'avait obtenu, Charlie Davis est venu au monde le 15 mai 1981 dans cette famille typique et joviale, un foyer moldu, il naît et grandit dans un village d’Angleterre nommé Doncaster, mais est d’origine Irlandaise. Un frère et une soeur qui se chamaille, mais jamais méchamment, lui le cadet, spectateur content de leurs âneries, il avait toujours un sourire de dix kilomètres sur les lèvres, joyeux de nature et profondément bon, c'est à l'âge de 10 ans que le jeune Davis commence à s'intéresser aux jeux vidéos, il en est passionné depuis le premier clic de son clavier, de pong à super mario world, il entre à pied joint dans des aventures rocambolesques qui le font rêver de mondes meilleurs, d'univers parallèles où la magie est permise. C'est à l'âge de 13 ans qu'il reçoit, enfin, sa lettre pour rejoindre l'école de magie et de sorcellerie, Poudlard, il est fou de joie, il ne contient pas son bonheur et saute dans la voiture de ses parents, valise en main, oubliant qu'il laisse sa petite ville de Doncaster derrière lui pour une année entière. Ses parents l'embrassent et l'enlace sur le quai de la gare Kingcross, si fier de voir leur petit Charlie rejoindre un monde aussi.. magique ? Malgré leur maigre savoir de la communauté magique, ils sont très enthousiaste et confiant que leur cadet saura y faire sa place comme il le faisait si bien partout ailleurs.
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Il est réparti en un clin d'oeil dans la maison Gryffindor, aucune surprise, il est l'incarnation de la bonté et du courage, Charlie ne connaît pas la discrimination ou le jugement, il aime ceux qui le respectes et aime un peu moins les autres, pourquoi perdre son temps et son énergie à haïr, alors que c'est tellement plus gratifiant d'accepter les failles et fissures des gens autour de soi ? On dit souvent de lui qu'il pardonne trop rapidement, qu'il est naïf, candide et même tête en l'air, mais ce sont toutes ses choses qui font de lui-même quelqu'un de si agréable.
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Lors du premier festin de la grande salle, il a les yeux brillants, fasciné par toutes ses merveilles qui l'entourent, il est excité comme un enfant dans un magasin de jouet, mais alors qu'il laisse ses yeux valser sur chaque objet magique dans la grande pièce, Albus Dumbledore, le directeur, pose sa main imposante sur l'épaule du brun qui sursaute, puis crispe la mâchoire, ne sachant pas comment réagir face à un homme si important. Le vieil homme se contente d'afficher un large sourire et de passer ses doigts agiles dans sa barbe avant de lui dire de sa voix sage que vu son âge avancé, le jeune Charlie passera directement en deuxième année. Parfait, il n'allait pas être avec des élèves plus jeunes que lui avec qui il n'aurait pas nécessairement de centre d'intérêt ou de sujet de conversation, il sourit gentiment à l'homme et celui-ci retourna s'asseoir à la table des enseignants.
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Une fois le repas terminé, Charlie se dirigea, toujours aussi joviale qu'à son habitude, vers la salle commune des Gryffindor, c'est alors qu'il l'a rencontra, Irène Denholm, une beauté sans pareil, d'une douceur légendaire, elle était assise tranquille sur un banc, adossé au mur, un bouquet de fleurs des champs à la main, elle les regardait, les reniflait avec une innocence qui fit chaud au coeur du jeune homme presque instantanément, après quelques secondes, la jeune femme leva les yeux et inclina la tête, dubitative, pourquoi ce jeune lion l'as regardait-elle ? Il devint rouge pivoine et se mît à bégayer sur tous les temps.
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« Je-euh-me, il est joli ton bouquet, tu en fais souvent ?» finit-il par articuler après une gymnastique verbale assez impressionnante, pourtant si attendrissante.
Charlie avait toujours été un garçon confiant, mais d'une immense timidité auprès de la gente féminine. Elle lui sourit doucement, il lui rendit son sourire et elle tapota la place à côté d'elle sur le banc, il pointa son index vers sa propre personne et haussa un sourcil, elle voulait qu'il vienne s'asseoir à ses côtés ? Il rougit en baissant les yeux, marchant d'un pas tremblant vers elle. Ils parlèrent des heures durant de leur peur, leur rêve, ce qu'ils aimaient plus que tout, ce qu'il haïssait à crever, une belle conversation en somme.
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Six ans, six longues années c'était écoulés depuis cette rencontre qui avait changé sa vie, pourtant il n'avait jamais avoué à la jeune asiatique que son coeur battait pour elle, devenue une grande amie avec le temps, la jeune femme se demandait vraiment pourquoi Charlie ne se trouvait pas de compagne, lui qui était si gentil et si doux, c'est bien simple, il n'avait de yeux que pour elle, pour sa peau pâle, pour son rire mélodieux et ses yeux d'amandes si délicats. La Poufsouffle avait si souvent réussi à s'introduire dans la salle commune des lions avec l'aide et la persuasion du jeune homme, elle qui était si sage, une telle infraction n'était pas du tout dans sa nature, mais elle le faisait quand même, pour lui faire plaisir, ainsi il passait des nuits allongé dans le lit rouge et or à parler de la vie et du temps qui passe, depuis quelques temps, ses moments se faisaient rare, Irène lui manquait terriblement, depuis les assauts du tueur, il ne c'était vu que rarement, il allait toujours vérifier qu'elle allait bien, de même de son côté, les événements avaient un peu déprimé le rouge et or pourtant si lumineux, mais maintenant que Stephen était hors d'état de nuire, son entrain habituel reprenait de plus belle, il reste à savoir pour combien de temps ?
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