« You just as sane as I am.»
Lovegood Luna
EVANNA LYNCH - SERDAIGLE - SIXIÈME ANNÉE
Des cheveux d’un blond flavescent, des yeux d’un bleu semblable à l’océan méditerranéen. Ses cris résonnèrent dans la gra nde chambre d’un petit hôpital du Devon, le vendredi 13 février 1981. La petite Luna Lovegood venait de naître, sous les regards émerveillés de ses parents, Xenophilius et Pandora. Elle fut une enfant unique, ayant donc par la suite toute l’attention de ses deux parents.
Son enfance fut même plutôt merveilleuse : Luna jouissait de tous les petits plaisirs d’un enfant, même si c’était à sa manière. Ses jeux n’étaient pas forcément les mêmes, ses principales activités non plus. Dès qu’elle en eut l’âge, la petite blonde se mit à lire. Beaucoup. Au départ, ce furent les articles de son père, publiés dans « Le Chicaneur » qui attirèrent son attention. Ainsi, en même temps de continuer son apprentissage à la lecture, la demoiselle essayait de comprendre tout ce qu’il s’y disait et bien vite, elle adhéra aux croyances plutôt édulcorées de son père. Bien sûr, ce n’était pas le but premier de ce dernier. En effet, Xenophilius n’avait jamais mis une quelconque pression sur les frêles épaules de sa fille, même pas en ce qui concernait ses idées, ses croyances. Mais Luna développa dès l’enfance une curiosité étonnante, qui la poussait à toujours en savoir plus. Alors, dès qu’elle voyait un article qu’elle ne comprenait pas, elle demandait des précisions à son père. Cette curiosité débordante fut tout aussi comblée par sa mère. Pandora était une sorcière épatante, qui adorait expérimenter un tas de sorts différents. Lorsqu’elle n’était pas fourrée avec son père, la jeune Luna aimait beaucoup regarder sa mère faire, apprenant un peu plus de magie grâce à elle. En somme, une grande partie de son enfance, Luna la passa avec ses parents, débordant de curiosité et de passion.
Mais, alors qu’elle était âgée de seulement neuf ans, un accident bien funeste vint teindre sa vie édulcorée avec une nuance de gris. Sa mère, alors qu’elle expérimentait encore un sort, fut embrassée par la mort, cruellement. Il ne suffit que d’un sort, un seul. Mais un bien dangereux. La femme succomba d’une manière horrible et tout cela, devant les yeux épouvantés de sa si jolie petite fille. Des cris violents sortirent à ce moment de ses poumons juvéniles. Elle resta près du corps de sa mère un temps indéterminé, refusant de la lâcher. Ce fut son père qui dû la prendre dans ses bras, malgré ses protestations farouches. Jamais vous n’aviez entendu Luna crier si fort auparavant, et jamais vous ne l’entendrez crier de la sorte à nouveau. C’était le cri d’une petite fille, une petite fille qui venait de perdre sa mère. Elle fut secouée par les pleures des jours durant. Malgré son jeune âge, elle tint à écrire un joli discours à l’enterrement de la matriarche. Un discours à son image : qui ressortait un peu d’espoir, de l’optimisme aussi. Son innocence transparaissait dans son discours, discours qui n’en était pas pour le moins poignant. Cet après-midi-là, elle portait une robe noire simple, pour les convenances. Mais à ses oreilles, on pouvait apercevoir de jolies boucles d’oreilles en forme de radis. Elle les avait confectionnées avec sa mère quelques semaines auparavant, et la petite fille était même sûre qu’on pouvait encore sentir son odeur dessus.
Elle apprit à faire son deuil, se réfugiant dans la peinture, qui se trouva être un domaine de prédilection. Luna était très douée en arts, que ces derniers soient plastiques ou classiques. Elle confectionna toutes sortes de bijoux que l’on ne voyait nulle part, portait les vêtements qui lui plaisaient. Elle lisait beaucoup, aussi. Parfois, Luna s’amusait même à dessiner quelques petites bandes dessinées simples dans « Le Chicaneur ».
Puis, à l’âge de onze ans, la petite fille fit son entrée à Poudlard, brûlant d’impatience la veille au soir. Avec sa robe en patchwork et ses fidèles boucles d’oreilles radis, elle n’était pas passée inaperçue. Elle fut, en moins de temps qu’il ne fallait pour le dire, répartie à Serdaigle par le Choixpeau. A vrai dire, elle était très heureuse de cette décision. Les années passèrent donc, années où la désormais jeune femme s’affirma de plus en plus. Son style excentrique, même dissimulé sous sa fine cape aux couleurs bleu et argent, ne passait toujours pas inaperçu. Il lui arrivait parfois de se faire voler, voir cacher ses affaires à différents endroits du somptueux château. Mais ce n’était pas si grave pour elle : Luna n’était pas du genre fataliste, et ces blagues de mauvais goût de la part de ses camarades, elle ne les prenait pas du mauvais œil. Son surnom, Loufoca, elle le connaît. Mais encore une fois, elle ne le prend pas mal, en apparence.
Durant sa quatrième année, elle rencontra Harry Potter et ses amis, par le biais de Ginny Weasley, une amie à elle. Elle confia à Celui-Qui-A-Survécu qu’elle aussi, voyait les Sombrals. Elle avait vu la mort de ses propres yeux, tout comme le jeune sorcier. Elle lui permit d’ailleurs de s’exprimer dans « Le Chicaneur », lorsque Harry prôna le retour de Voldemort. Puis, durant sa cinquième année, la Lovegood fut invitée par Harry à la fête du professeur Slughorn, ce qui la flatta beaucoup. De par son excentricité, elle n’était pas le genre de fille que l’on invitait à une fête. Ce fut la première fois, même. Cela la toucha beaucoup.
Décembre 1997. Luna était toujours la même. Alors que la guerre ne faisait que s’approcher de jours en jours, que la terreur commençait à coller aux murs de l’école de magie, la jeune femme persévérait. Elle tenait à se battre, à défendre la noble cause du bon côté. Elle s’inscrivit donc dans la résistance, aux côtés de bons nombres de ses plus précieux camarades. Luna voulait se battre, voir le monde recouvrir ses jolies teintes colorées et effacer à tout jamais la menace que représentait Voldemort et ses sbires. Que l’Angleterre renaisse sous un nouveau jour, avec le moins de perte possible. Que l’Angleterre se préoccupe plus des Nargoles que d’un lendemain probablement chimérique.
Personnalité générale :
Luna, Loufoca… Loufoca, Luna… Que dire de cette jeune femme ? Elle est dotée d’une grande patience et d’une volonté toute aussi surprenante. Jamais elle ne ripostera à une des nombreuses moqueries et farces dont elle est le sujet. Oh, bien sûr, elle est consciente de la plupart de ces dernières. Mais à quoi bon riposter ? Elle avait d’autres chats à fouetter. Et puis, au fond, la blonde est bien plus intelligente qu’elle ne le paraissait. Elle est originale, ne ressemble pas aux autres enfants et adolescents du château, et elle l’assume complètement. Jamais vous ne la verrez triste : ça noircit le blanc de l’œil. On la dit lunatique, et peut-être l’est-elle un soupçon, au fond ? Après tout, la Lovegood est née un vendredi 13, et son prénom est celui de la lune. Parfois, elle paraît un peu déconnectée, dans la lune. Son esprit est jonché de pensées diverses et variées. C’est une jeune femme créative passionnée par les arts. Cela se voit encore et toujours dans son style particulier. Plus que jamais, elle défend les idées pour le moins originales de son père. Lorsqu’elle annonce que ce dernier est le rédacteur en chef du Chicaneur, on peut percevoir dans son regard une étincelle de fierté.
Apparence physique :
Luna possède une longue chevelure blonde, parfois un peu emmêlée. Elle la garde toujours lâchée, sans vraiment s’en soucier. Son regard est d’un bleu perçant, qui va de pair avec ses grands yeux. Elle a une beau laiteuse, diaphane, avec les joues rosies. Elle est plutôt mince.
Facts :
Luna garde toujours sa baguette derrière son oreille droite, pour la garder en sûreté. | Elle voit les Sombrals depuis le début de sa scolarité à Poudlard. | La jeune blonde n’est jamais en retard, ni en avance d’ailleurs. | Elle est dotée de beaucoup de foi, particulièrement avec ce qui n’existe pas. | Un jour, elle reverra sa mère dans l’au-delà, elle en est certaine.
​