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« It hurts, but it’s okay... I’m used to it.»

Chambers Lysandra

LILY COLLINS - SERDAIGLE - SIXIÈME ANNÉE

Vous voulez connaître l’histoire qui se cache derrière le visage angélique de Lysandra ? Très bien, asseyez-vous, prenez un thé si vous le désirez, et écoutez attentivement.

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Douce enfance :

Tout commence le 19 mai 1981. Une mère, moldue, donne naissance à une petite fille, fruit de son union avec un sorcier. Malheureusement, cet accouchement coûta la vie à cette femme magnifique qu’était Julia Kingston-Chambers. La mère de Lysandra avait de sérieux problèmes cardiaques depuis des années, et donner naissance lui demanda une dose trop importante d’énergie. Son cœur s’arrêta alors de battre, et ses yeux qui étaient d’un bleu électrique se fermèrent pour toujours, sans qu’elle ne puisse tenir une seule fois dans ses bras sa petite fille à peine mise au monde.

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Le père de Lysandra, Lewis Chambers, s’est alors occupé seul de sa fille, la prunelle de ses yeux, tout ce qui lui restait de cet union avec la femme qu’il aimait tant. Son décès l’avait anéanti, mais il décida de ne pas se laisser abattre, et de rester fort pour donner à son enfant une éducation correcte et surtout de l’amour à ne plus pouvoir en supporter. Lysandra grandit alors dans un foyer transpirant la bonne humeur, la joie de vivre, et le bien-être, même avec l’absence d’une figure féminine au sein de la maison.

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Du moins, pendant un certain moment.

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Le géniteur de Lysandra commença à fréquenter d’autres femmes, et en ramena quelques unes dans la demeure qu’il partageait avec sa fille unique. Il prétendait devant Lys’ que ce n’étaient que des amies, collègues, de simples connaissances. Mais la petite brune était loin d’être dupe, et elle se doutait que son père avait besoin d’un réconfort féminin autre que le sien à la maison. Elle qui n’avait jamais connu sa mère, elle ne pouvait pas reprocher à son père de vouloir « remplacer » sa défunte compagne. Elle l’avait même accepté.

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Mais les choses changèrent radicalement lorsqu’une femme différente des autres arriva chez les Chambers. Lysandra ne le savait pas, mais cette femme allait ruiner la belle petite vie qu’elle menait alors avec son paternel fort aimant. Cette grande femme blonde, portant le nom de Keira, était une sorcière comme son père, et les deux s’étaient rencontrés dans un bar sur le Chemin de Traverse. Lewis était un bel homme très attirant, il n’eut donc pas trop de mal a inviter cette jeune femme chez lui pour terminer la soirée. Mais cette dernière savait également user de ses charmes de vélane, ce que le père de famille ignorait totalement. Le temps passait, et bizarrement, Lewis continuait à fréquenter Keira, lui qui d’habitude changeait assez rapidement de conquête. Keira se montrait attentive, patiente, agréable avec les Chambers, le père comme la fille, et Lysandra trouvait dans une certaine mesure un confort maternel qu’elle n’avait jamais eu auparavant. Bien naïve qu’elle était…

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La descente aux enfers :

Tout bascula lors d’une soirée où son père avait du s’absenter. Keira était restée chez lui pour s’occuper de Lys’ qui n’était pas encore totalement indépendante, bien trop espiègle pour rester seule le soir. La grande femme s’était montrée bien plus froide et distante qu’à son habitude, et avait même envoyé très tôt la petite brune se coucher. Mais Lysandra n’aimait pas obéir aussi facilement lorsque les ordres qu’elle recevait ne lui convenaient pas. Elle se leva alors discrètement, et surprit une conversation téléphonique entre Keira et un interlocuteur. Un téléphone moldu chez les sorciers, me direz-vous ? Lewis s’était accoutumé à ces engins tandis qu’il était encore marié à la mère biologique de Lysandra, et avait gardé quelques uns de ces gadgets en guise de « souvenir », même s’il avait gardé celui-ci principalement pour sa fonctionnalité bien utile, et plus rapide que les hiboux. Ceci étant précisé, Keira l’avait utilisé pour appeler quelqu’un, et Lysandra surprit cet échange. Certes, elle était encore très jeune, mais elle avait bien compris que cette femme était tout l’inverse que ce qu’elle prétendait être, et n’avait pas que son père dans sa vie. Pire, elle prenait Lewis pour un parfait pigeon qui lui achetait tout ce qu’elle voulait en abusant de son pouvoir de vélane. Bien-sûr, le père Chambers n’accepta pas cette révélation, et insulta sa fille de petite menteuse ingrate. Depuis ce jour, Lysandra était mise à l’écart, presque oubliée au sein de sa propre famille. Elle voyait son père descendre directement aux enfers à cause de cette femme qui le manipulait, mais ne pouvait rien faire. Les choses empirèrent lorsque Lewis fut victime de chantage. Il commençait à voir clair dans le jeu de la vélane, mais elle le menaçait de faire du mal à Lysandra si jamais il lui refusait quoi que ce soit. Tout en ruinant sa santé dans l’alcool, il ruina sa fortune pour cette manipulatrice. Bientôt, les Chambers n’allaient plus avoir un sou, et Lysandra peinait à s’épanouir dans un tel milieu. Elle ne reconnaissait même plus son père.

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Les voisins des Chambers avaient entendu parler de ces malheureuses nouvelles les concernant, et avaient donc contacté Lysandra afin de lui proposer un “deal”. Si elle travaillait dans leur maison tous les jours, ils allaient lui donner un peu d’argent afin de se débrouiller un minimum seule et surtout de ne pas mourir de faim, puisque son unique parent ne s’occupait plus du tout d’elle. Lys’ accepta sans hésiter, mais n’aurait pas dû se montrer si naïve, encore une fois... Les voisins chez qui elle travaillait la surmenaient, la maltraitaient, et n’hésitaient pas à la frapper si elle ne faisait exactement ce qu’ils attendaient d’elle. C’était donc devenue une fille dont la joie de vivre s’était entièrement éteinte, dont les joues étaient devenues creuses, dont les cernes étaient aussi bleues que ses bras quand ses bourreaux la frappaient avec leurs divers ustensiles.

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Mais tout s’arrêta lorsqu’elle reçut sa lettre d’admission à Poudlard. Lysandra était une sang-mêlée, et était reconnue comme étant apte à utiliser ses pouvoirs magiques. C’était tout bonnement magnifique. Une renaissance.

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Nouveau départ :

A Poudlard, le Choixpeau l’envoya à Serdaigle pour sa sagesse, sa soif de connaissance, sa force mentale et sa persévérance sans nom, elle qui se battait pour toujours être meilleure. Sa première année était néanmoins compliquée. Lysandra avait du mal à faire confiance aux gens, elle qui avait été trahie par même son père, qui était devenu absent de lui-même. Elle ne parlait donc à quasiment personne, s’était renfermée sur elle-même et n’établissait aucun contact avec les autres. Elle préférait largement se concentrer sur ses études, devenant une tête de classe aux notes excellentes. Mais plus les années passaient, et plus la jeune fille se sociabilisait. Les élèves de sa maison commençaient à s’approcher, à tenter d’en faire une amie, et Lys’ s’attendrit. Peu à peu, elle créa des liens avec des élèves d’autres maisons également, mais en ayant toujours cette méfiance au fond d’elle.

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Aujourd’hui, Lysandra est un petit bout de jeune femme qui ressemble énormément à sa mère. Elle est en sixième année, et excelle toujours en cours, ayant même obtenu ses BUSEs avec une mention plus qu’admirable. Concernant sa position quant à la guerre qui se déclare entre les rangs de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom et l’Ordre du Phénix, Lys’ reste très indécise. Si elle le pouvait, elle resterait neutre et ne participerait pas au conflit. Mais elle sait que bientôt, elle va devoir faire un choix, et pas des moindres. Un choix qui déterminera le sort de sa vie. Un choix qui déterminera qui seront ses alliés, et qui seront ses ennemis. Aura-t-elle la force de se lancer, et de s’affirmer ?

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Générique - Harry Potter
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