Yulia n’était pas russe, c’était sa mère qui était originaire de ce pays mais Yulia ne se considérait pas pour autant russe. Son père était anglais, et elle avait toujours vécues en Angleterre avec celui-ci et les autres. En effet, au début ils étaient cinq. Il y avait sa mère, son père, sa sœur et son frère aînés. A présent, il ne demeurait plus qu’elle et son père et d’un côté, ce n’était pas plus mal. Pour mieux comprendre cette petite famille, il faut commencer par le début, lorsqu’ils étaient encore cinq.

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Les Keyes étaient une famille de sang pur peu connue en Angleterre. Silencieux et pas très riche, Alexandre –le père de Yulia- avait grandis dans le respect de tous (moldus et sorciers). Seulement un beau jour, le printemps de son dix-neuvième anniversaire, le jeune homme sortant de Poudlard avec fierté rencontra la charmante Anastasia, sans nom mais d’une famille de sang-pure –elle ne cessait de le revendiquer-. Unique et d’un incroyable tempérament, Alexandre se plia de suite à ses quatre volonté. Trois ans plus tard, ils se marièrent en Russie. Ils eurent un premier enfant, un petit gars. Dès sa naissance, il n’y eut pas de doute, il était semblable à sa mère. Doté d’un caractère de feu et d’une fâcheuse malicieuse attitude, il en fit voir de toutes les couleurs au couple. Cependant, Anastasia voulait une petite fille, elle en voulait une qui lui ressemblait autant que son petit gars. Elle en eut une deux ans plus tard et celle-ci était encore plus roublarde que son aîné. C’est après cette deuxième naissance qu’Alexandre arriva à convaincre Anastasia d’aller en Angleterre, son pays d’origine. C’est là-bas que naquit la troisième. Anastasia n’en voulait pas, elle avait ce qu’elle voulait mais Alexandre insista, c’est ainsi qu’en Angleterre une petite fille au prénom russe est née un beau jour d’hiver. Celle-ci ressemblait à sa mère avec son petit née retroussée et ses pommettes hautes. Anastasia était persuadée de voir briller dans son regard la même étincelle de malice que ses aînés. Alexandre y voyait de la curiosité et innocence sublime. Cette petite avait non pas les yeux de sa mère mais les siens, elle était la première à lui ressembler. Yulia grandit et ses aînées entrèrent à Poudlard dans la maison que leur mère chérissait temps : Serpentard. Elle devait être comme eux, sa mère le lui rappelait s’en cesse alors quand à chaque fois elle s’enfermait dans sa chambre pour y lire, sa mère la jetait dehors en lui ordonnant de se montrer plus joueuse. Yulia essaya d’être comme eux… Elle n’y arriva pas.

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C’est son père qui décida de mettre un terme à cette mascarade. Il quitta Anastasia et partit vivre à Londres avec la petite âgée d’une huitaine d’année. Quelques années plus tard, ce fut son tour d’entrée à Poudlard. Prête mais rongée par l’anxiété de décevoir son père, elle y alla. C’est les jambes toutes flageolantes qu’elle rejoignît l’estrade où l’attendait le Choixpeau Magique et c’est avec un sourire défaitiste qu’elle rejoignit les rangs des Serpentards. Au finale, elle était comme sa mère… Comme quoi on peut retenir sa vraie nature bien longtemps mais celle-ci revient tôt ou tard.

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